Quand j’étais enfant j’adorais certaines matières à l’école, comme les maths, la SVT, la techno et le français, et j’en détestais d’autres, comme l’histoire, la géographie et les langues étrangères. Je ne savais pas pourquoi, j’avais de bonnes notes dans les matières que j’adorais, et de très mauvaises dans les autres. Beaucoup plus tard, j’ai fini par comprendre pourquoi… et je vais partager avec vous mes découvertes.

On a longtemps pensé qu’apprendre et réussir à l’école était une question d’intelligence, que la nature nous a donné cerveau avec un intelligence et une capacité d’apprendre plus ou moins grande… c’était une erreur ! 

Le cerveau de Albert Einstein, qui est considéré comme l’un des hommes les plus intelligents du siècle dernier, a été conservé dans du formol et étudié à la loupe par des chercheurs qui voulaient percer le secret de cette intelligence supérieure… ils ont découvert qu’il avait à peu près le même cerveau que chacun d’entre nous !

Alors, si ce n’est pas la constitution du cerveau, d’où vient l’intelligence ?

En fait, l’intelligence et la capacité d’apprendre proviennent de la façon dont nous utilisons notre cerveau. Tout le monde possède une intelligence, qui s’exprime plus ou moins facilement selon la situation. Par exemple, dans vos domaines de passion, qu’il s’agisse du sport, du cinéma, du jeu vidéo, de la musique… vous êtes tous sacrément intelligents et capables d’apprendre et de retenir beaucoup de choses ! Par-contre, dans les domaines qui ne nous intéressent pas, nous sommes assez médiocres.

Il y a 2 raisons à cela : 

1. La première, c’est que nos domaines de passion nous procurent du plaisir : on consacre facilement du temps et de l’attention à ce qui nous fait kiffer !

2. La seconde, c’est que dans nos domaines de passion, nous mobilisons plus facilement notre mode mental adaptatif, et donc notre capacité à comprendre.

Pensez à une activité ou une matière à l’école qui vous plait vraiment : vous êtes curieux de savoir, les difficultés ne vous découragent pas, vous êtes plus focalisés sur l’action que sur l’atteinte du résultat, vous pouvez reconsidérer vos certitudes, vous cherchez à comprendre et vous ne vous préoccupez pas trop de ce que les autres pensent de vous. Votre cerveau est en mode mental adaptatif.

A l’inverse, dans les activités ou matières qui ne nous intéressent pas, nous avons envie d’y passer le moins de temps possible, les obstacles sont difficiles à surmonter, nous nous jugeons (je suis mauvais !) ou jugeons l’activité ou la matière (c’est nul !), nous voulons le résultat sans prendre le temps de comprendre, et sommes très sensibles à l’opinion des autres.  

Nous avons également tous des préférences d’apprentissage : certains ont besoin de comprendre pour apprendre et savoir-faire, d’autres préfèrent expérimenter et faire pour comprendre et retenir, certains préfèrent des explications concrètes, d’autres des explications abstraites… alors que les enseignants à l’école, malgré toute la bonne volonté qu’ils peuvent avoir, n’ont pas les moyens d’adapter leurs cours aux préférences de chacun de leurs élèves.

STIMUL.i propose justement d’y remédier, en vous permettant d’apprendre les matières en lien avec vos passions et selon des modalités en phase avec vos préférences d’apprentissage.

J’en reviens à mon point de départ… Alors, à votre avis, pour quelles raisons j’adorais, enfant, certaines matières et j’en détestais d’autres ? Parce que j’avais besoin de comprendre plus que savoir (c’est une préférence parmi tant d’autres, chacun la sienne), or à mon époque, on attendait de moi, en histoire géo et en anglais, que je mémorise des choses sans m’expliquer pourquoi, et je ne réussissais pas à trouver de l’intérêt pour ces matières. Si à l’époque j’avais pu avoir accès à des informations permettant de comprendre, j’aurais surement pu trouver de l’intérêt à ces matières, finalement aussi passionnantes que les autres !

Jean-Louis.